Nous sommes susceptibles d'utiliser des cookies de tracking pour améliorer votre expérience. Si vous ne le souhaitez pas, vous pouvez refuser le dépôt de ces cookies.
En savoir plus
Bilan carbone 2023
En 2023, nous avons émis 4689 tonnes équivalent CO2 dont 99% liées aux voyages de nos clients.
Calculer son empreinte carbone permet de mieux comprendre son impact sur l'environnement mais aussi surtout d’activer les bons leviers et les bonnes stratégies pour la réduire.
Il permet également de dresser l'évolution d'indicateurs clés en terme d'intensité ou empreinte carbone par unité. Ci-dessous la variation de ces indicateurs entre 2021 (2e année COVID) et 2023:
Cette analyse menée par notre consultante en transition énergétique met en relief plusieurs constats:
Cependant, gardons comme objectif premier la réduction de nos émissions en valeur absolue, premier levier effectif dans la lutte contre le changement climatique.
Faut-il arrêter de voyager ? C'est la question que beaucoup se posent en constatant les poids du voyage (et particulièrement du transport) dans la part des émissions de GES mondiales.
Voyager mieux ? Voyager moins loin ? Voyager autrement ? Ce sont autant de pistes que nous explorons pour continuer à concilier le plaisir de la découverte et le respect de nos engagements. Nous savons que nous allons tous devoir progressivement changer nos habitudes de consommation au regard de l'urgence climatique.
Aujourd’hui, les actions de réduction peuvent et doivent être intégrées à tous les niveaux de l’activité touristique : transport aérien, programme et activités à destination, alimentation et hébergement.
Voici ci-dessous le condensé des actions que nous entreprenons cette année afin de réduire les émissions de nos clients ainsi que les nôtres :
TRANSPORTS
Objectif 2025 : Les destinations moyen-courriers (-6h de vol) représentent plus de 60% de notre catalogue.
|
|||
HÉBERGEMENT
|
|||
ACTIVITÉS
|
|||
PÉDAGOGIE
|
Et quand on ne peut plus réduire....
La technologie actuelle, en matière de transport aérien, ne permet pas de réduire suffisamment et assez rapidement les émissions dégagées par les vols. Cependant, les innovations telles que les carburants de synthèse, les bio-carburants ou encore les moteurs à hydrogène permettent d’espérer des réductions beaucoup plus importantes à l’horizon 2050.
Grâce à notre collaboration avec Reforest’Action, une entreprise française certifiée B Corp fondée en 2010, nous avons depuis 2020 contribué activement à plusieurs projets de restauration/préservation des forêts à travers le monde qui, au-delà de lutter contre le réchauffement climatique (stockage de C02), génèrent de multiples bénéfices sociaux, économiques et environnementaux sur place.
Le projet certifié de Rimba Raya
Entre 1990 et 2005, l'Indonésie a perdu un peu plus de 2 % de sa couverture forestière par an, soit près de 1,9 million d'hectares par an. Aujourd'hui, ce chiffre est monté à plus de 2,5 millions d’hectares par an.
Le projet de réserve de Rimba Raya vise à préserver 47 237 hectares de forêt tropicale, marais et tourbières.
Cette zone riche en biodiversité qui abrite notamment l'orang-outan de Bornéo, une espèce menacée, devait initialement être convertie par le Gouvernement en quatre plantations de palmiers à huile.
Situé sur la côte sud de Bornéo, dans la province de Kalimantan central, le projet vise également à protéger l'intégrité du parc national adjacent de Tanjung Puting, mondialement réputé, grâce à la création d'une zone tampon étendue le long des 90 km de la frontière orientale du parc.
Il est triplement certifié au registre VERRA, ce qui offre une assurance de la validité de son impact au niveau du climat, de la biodiversité et des communautés locales.
Les bénéfices environnementaux
Sans le projet Rimba Raya, la zone concernée serait convertie en plantations de palmiers à huile : exploitationforestière, pratiques de brûlis pour éliminer les arbres abattus inutilisés, et drainage systématique de la tourbière auraient fortement impacté l'écosystème en place. Ce type d'opérations entraînerait le rejet de dépôts carboniques en surface et dans le sol et des millions de tonnes d'émissions de GES seraient libérées dans l'atmosphère pendant la durée de vie de ces plantations.
Le projet permet au contraire de conserver ces écosystèmes et leur biodiversité menacée, notamment l'orang-outan de Bornéo (Pongo pygmaeus), le seul grand singe en dehors de l'Afrique, dont les populations ont diminué de 95 % au cours du siècle dernier.
Le parc national de Tanjung Puting abrite l'une des plus grandes populations protégées d'orangs-outans, et la zone du projet Rimba Raya agrandit de 14 % l'habitat adjacent des orangs-outans de Tanjung Puting.
Les bénéfices socio-économiques
Les communautés locales participent et sont pleinement impliquées dans la planification et le développement des différents aspects du projet.
Les programmes développés et mis en œuvre par les communautés de Rimba Raya comprennent des dispositifs de filtration de l'eau, la distribution de la technologie de poêles propres, l'éclairage solaire, un meilleur accès aux soins de santé, du matériel et des outils destinés au développement des jeunes enfants, notamment le programme « Un ordinateur portable par enfant », la formation à la gestion de projet et de réserve, et l'éducation à la conservation de l'environnement.
À terme, le projet permettra de générer des emplois locaux en protégeant la zone, de mettre en œuvre un plan de gestion des incendies et de contrôler l'exploitation forestière illégale et le braconnage de la faune.
Chaque voyage fait l'objet à sa propre échelle d'une estimation de ses émissions GES et d'une contribution équivalente obligatoire en crédits carbone certifiés VCS.
A titre d’exemple,
Votre voyage depuis Paris |
L'empreinte carbone associée* |
Votre "contribution"** |
||
1 week-end à Séville |
0,61 tonne CO2e |
0,61 crédits à financer soit |
||
5 jours/3 nuits |
2,2 tonnes CO2e |
2,2 crédits à financer soit |
||
1 circuit au Japon |
4,66 tonnes CO2e |
4,66 crédits à financer soit |
||
*Le calcul des émissions pour votre déplacement est basé sur le version 20.0 de la Base Carbone de l'ADEME. |