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Bilan carbone 2024
En 2024, nous avons émis 5087 tonnes équivalent CO2 dont 99,5% liées aux voyages de nos clients.
Calculer son empreinte carbone : comprendre pour agir
Mesurer son empreinte carbone est une étape clé pour mieux comprendre son impact environnemental. Cela permet surtout d’identifier les leviers et stratégies les plus efficaces pour réduire cet impact.
Le constat pour notre activité de voyagiste
Dans le secteur du tourisme, le transport aérien représente entre 80 et 90 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) d’un voyage incluant des vols. Une réalité difficile à accepter lorsque 90 % de notre modèle économique repose sur l’avion.
Bien sûr, des actions de réduction doivent être envisagées à tous les niveaux de l’activité touristique (transport, hébergement, restauration...). Cependant, réduire la part de l’avion dans notre offre est le défi le plus crucial. Nous avons donc décidé de commencer par cette problématique majeure.
Une stratégie de réduction ambitieuse dès 2024
Après deux bilans carbone réalisés en 2021 et 2023, ainsi que plusieurs ateliers d’intelligence collective, notre stratégie en 2024 s’est articulée autour de deux volets principaux :
Un volet pédagogique et incitatif :
Une nouvelle offre sans avion :
Les premiers enseignements après un an de mise en œuvre
Le défi du train de nuit
Convaincre nos clients de découvrir des villes européennes en train de nuit (8 à 10 heures) plutôt qu’en avion (1 heure de vol) s’est révélé complexe. Cela demande de gros efforts de sensibilisation, d’autant que la qualité du service proposé à bord des trains européens pourrait encore être améliorée pour se rapprocher des standards élevés offerts par de nombreuses compagnies aériennes..
Le succès des cyclotours
Nos circuits à vélo ont remporté un franc succès : les groupes sont revenus enchantés ! Cependant, ces offres innovantes peinent encore à s’imposer, notamment auprès des clients CSE. Par exemple, à tarif équivalent, les salariés hésitent entre un séjour de 5 jours à New York (vols et hébergement inclus) et un circuit clé en main de 4 jours dans la Loire. La mise en œuvre opérationnelle de ces formats demande également beaucoup d’efforts à nos équipes.
Une réalité douloureuse : des émissions toujours en hausse
Malgré nos efforts et les 573 voyageurs séduits par nos propositions "bas carbone" en 2024 (week-ends en train et cyclotours), nos émissions de GES n’ont pas diminué. Pire, elles ont augmenté. Pourquoi ? Parce que nous avons accueilli 60 voyageurs supplémentaires (sur un total de 3000 à l'année, toutes gammes confondus) sur nos offres long-courriers!
De grands efforts rendus vains par de petites concessions : telle est la morale de notre stratégie de lutte contre le réchauffement climatique en 2024!
On peut s’interroger sur l’impact du développement bas carbone, est-ce vraiment utile ?
Oui bien sûr !
Sans développement d’offres “bas carbone” (<0,5 tonne de CO2e/ voyageur), le bilan global aurait été de 6380 tonnes de CO2e cette année ! (redistribution proportionnelle des 573 voyageurs bas carbone sur les autres catégories) soit près de 26% d’augmentation versus le bilan réel et +30% versus 2023 sur le scope voyages clients !
Toute stratégie efficace repose sur des objectifs réalistes et atteignables. C’est pourquoi, avant de fixer un pourcentage précis de réduction de nos émissions de GES, notre priorité en 2026 sera d’atteindre le point d’inflexion : stopper la progression de nos émissions, et ce, malgré un contexte de croissance.
Voici ci-dessous le condensé des actions que nous entreprenons cette année afin d'atteindre cet objectif :
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MESURER & AJUSTER
Objectif 2025 : tous nos devis intègrent une cotation carbone.
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TRANSPORTS
Objectif 2025 : nos voyages avec une empreinte inférieure à 2 TCO2e représentent 60% de nos ventes (en volume de passagers).
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HÉBERGEMENT
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ACTIVITÉS
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PÉDAGOGIE
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MISE EN PLACE D'INCITATIONS TARIFAIRES
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LOBBYING
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Et quand on ne peut plus réduire....
La technologie actuelle, en matière de transport aérien, ne permet pas de réduire suffisamment et assez rapidement les émissions dégagées par les vols. Cependant, les innovations telles que les carburants de synthèse, les bio-carburants ou encore les moteurs à hydrogène permettent d’espérer des réductions beaucoup plus importantes à l’horizon 2050.
Grâce à notre collaboration avec Reforest’Action, une entreprise française certifiée B Corp fondée en 2010, nous avons depuis 2020 contribué activement à plusieurs projets de restauration/préservation des forêts à travers le monde qui, au-delà de lutter contre le réchauffement climatique (stockage de C02), génèrent de multiples bénéfices sociaux, économiques et environnementaux sur place.
Le projet certifié de Rimba Raya
Entre 1990 et 2005, l'Indonésie a perdu un peu plus de 2 % de sa couverture forestière par an, soit près de 1,9 million d'hectares par an. Aujourd'hui, ce chiffre est monté à plus de 2,5 millions d’hectares par an.
Le projet de réserve de Rimba Raya vise à préserver 47 237 hectares de forêt tropicale, marais et tourbières.
Cette zone riche en biodiversité qui abrite notamment l'orang-outan de Bornéo, une espèce menacée, devait initialement être convertie par le Gouvernement en quatre plantations de palmiers à huile.
Situé sur la côte sud de Bornéo, dans la province de Kalimantan central, le projet vise également à protéger l'intégrité du parc national adjacent de Tanjung Puting, mondialement réputé, grâce à la création d'une zone tampon étendue le long des 90 km de la frontière orientale du parc.
Il est triplement certifié au registre VERRA, ce qui offre une assurance de la validité de son impact au niveau du climat, de la biodiversité et des communautés locales.
Les bénéfices environnementaux
Sans le projet Rimba Raya, la zone concernée serait convertie en plantations de palmiers à huile : exploitationforestière, pratiques de brûlis pour éliminer les arbres abattus inutilisés, et drainage systématique de la tourbière auraient fortement impacté l'écosystème en place. Ce type d'opérations entraînerait le rejet de dépôts carboniques en surface et dans le sol et des millions de tonnes d'émissions de GES seraient libérées dans l'atmosphère pendant la durée de vie de ces plantations.
Le projet permet au contraire de conserver ces écosystèmes et leur biodiversité menacée, notamment l'orang-outan de Bornéo (Pongo pygmaeus), le seul grand singe en dehors de l'Afrique, dont les populations ont diminué de 95 % au cours du siècle dernier.
Le parc national de Tanjung Puting abrite l'une des plus grandes populations protégées d'orangs-outans, et la zone du projet Rimba Raya agrandit de 14 % l'habitat adjacent des orangs-outans de Tanjung Puting.
Les bénéfices socio-économiques
Les communautés locales participent et sont pleinement impliquées dans la planification et le développement des différents aspects du projet.
Les programmes développés et mis en œuvre par les communautés de Rimba Raya comprennent des dispositifs de filtration de l'eau, la distribution de la technologie de poêles propres, l'éclairage solaire, un meilleur accès aux soins de santé, du matériel et des outils destinés au développement des jeunes enfants, notamment le programme « Un ordinateur portable par enfant », la formation à la gestion de projet et de réserve, et l'éducation à la conservation de l'environnement.
À terme, le projet permettra de générer des emplois locaux en protégeant la zone, de mettre en œuvre un plan de gestion des incendies et de contrôler l'exploitation forestière illégale et le braconnage de la faune.
Chaque voyage fait l'objet à sa propre échelle d'une estimation de ses émissions GES et d'une contribution équivalente obligatoire en crédits carbone certifiés VCS.
A titre d’exemple,
Votre voyage depuis Paris |
L'empreinte carbone associée* |
Votre "contribution"** |
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1 week-end à Séville |
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0,61 tonne CO2e |
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0,61 crédits à financer soit |
5 jours/3 nuits |
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2,2 tonnes CO2e |
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2,2 crédits à financer soit |
1 circuit au Japon |
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4,66 tonnes CO2e |
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4,66 crédits à financer soit |
*Le calcul des émissions pour votre déplacement est basé sur le version 20.0 de la Base Carbone de l'ADEME. |