Pour bien comprendre, revenons sur l’enjeu climat et la notion de neutralité carbone.
La seule neutralité carbone qui soit rigoureusement définie par la science est planétaire et collective et se définit comme un équilibre entre :
Retirer autant de CO2 de l’atmosphère que l’on en émet chaque année est le seul moyen de stopper l’accumulation de CO2 dans l’atmosphère et de stabiliser les températures.
Si la forêt, premier puits de carbone terrestre, a des pouvoirs immenses, ils n’en sont pas pour autant illimités ! Alors que déforestation et dégradations forestières gagnent du terrain dans le monde, on compte pourtant sur les forêts pour absorber des émissions croissantes de CO2.
Cette approche invite chaque organisation à considérer 3 piliers sur lesquels il est nécessaire d’agir.
Dans cette approche, on ne compense plus, on contribue !
L’enjeu n’est plus la simple neutralité carbone de l’entreprise, mais la contribution à un principe cohérent et plus collectif : celui de la neutralité carbone globale, qui permet d’appréhender les enjeux carbone de façon plus juste. Cette approche incite notamment à comprendre comment s’améliorer dans sa chaîne de valeur.
Mise en œuvre de projets qui doivent permettre d’éviter des émissions de GES par rapport à un scénario de référence qui correspond à la quantité de GES qui aurait été émise en l’absence du projet.
Exemple d’un projet de déforestation évitée : la déforestation relargue du CO2 dans l’atmosphère ; en mettant en œuvre des actions de préservation de la forêt, on évite des émissions.
Mise en œuvre de projets qui doivent permettre d’absorber du CO2 et de le stocker durablement.
Exemples :
Projets de reforestation / boisement et utilisation du bois de construction.
Projets agroforestiers destinés à augmenter la capacité de stockage carbone par les sols agricoles.
Entre 1990 et 2005, l'Indonésie a perdu un peu plus de 2 % de sa couverture forestière par an, soit près de 1,9 million d'hectares par an. Aujourd'hui, ce chiffre est monté à plus de 2,5 millions d’hectares par an.
Le projet de réserve de Rimba Raya vise à préserver 47 237 hectares de forêt tropicale, marais et tourbières. Cette zone riche en biodiversité qui abrite notamment l'orang-outan de Bornéo, une espèce menacée, devait initialement être convertie par le Gouvernement en quatre plantations de palmiers à huile.
Il contribue également à impliquer les communautés locales en leur générant des revenus complémentaires.
Les crédits carbone certifiés sont souvent considérés comme préférables car ils offrent une assurance de la validité et de l'impact réel des réductions d'émissions de gaz à effet de serre qu'ils représentent.
Transparence et traçabilité : Les crédits carbone certifiés sont généralement assortis de rapports détaillés sur les émissions évitées ou réduites. Cela permet une traçabilité transparente des réductions d'émissions, fournissant ainsi une assurance quant à la réalité des bénéfices environnementaux.
Évitement du greenwashing : La certification contribue à éviter le greenwashing, c'est-à-dire la promotion trompeuse de pratiques ou de produits comme étant plus respectueux de l'environnement qu'ils ne le sont réellement. Les crédits carbone certifiés offrent une garantie externe de la légitimité environnementale des projets.
Normes internationales : Certains systèmes de certification suivent des normes internationales reconnues, telles que le standard VCS (Verified Carbon Standard) ou le standard Gold Standard. Ces normes permettent une comparaison cohérente des projets et garantissent une approche crédible et cohérente.
Confiance des parties prenantes : Les entreprises, les gouvernements et les consommateurs ont tendance à avoir davantage confiance dans les crédits carbone certifiés, car ils sont associés à des processus de vérification indépendants et à des normes reconnues.
Plus écolo', plus légère, plus pratique et surtout plus "2.0", votre pochette tient maintenant dans votre téléphone au moyen d'une jolie web app toute neuve!
On vous explique tout!
Cette année marquait le lancement de notre enquête de satisfaction en ligne envoyée systématiquement aux voyageurs (au signataire du contrat le cas échéant) quelques jours après leur retour de voyage.
Une chose est désormais sûre: ces retours d'expérience terrain représentent aujourd'hui pour nous une donnée fondamentale dans notre politique d'offre.